L’Echange Volontaire et Libre, Base de toute Relation humaine de Valeur

L’Echange Volontaire & Libre

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Il est nécessaire de dire ici quelques mots au sujet de l’échange volontaire, car il est de la plus haute importance dans les relations humaines et, en particulier, quand – comme c’est ici le cas – des êtres humains aspirent à s’unir en Réseau. et à échanger entre eux, que ce soit des idées, des services ou des choses…

Lorsque deux êtres humains, pour un motif quelconque, peu importe ce dont il s’agit, entrent en contact, l’occasion leur est aussi donnée d’entrer, simultanément, entre eux, dans une libre relation d’échange volontaire.

Alors, il y a trois possibilités qui se ramènent à deux résultats:

Soit les deux acceptent l’échange, et l’échange volontaire peut alors s’instaurer, soit les deux le refusent et il ne peut donc pas s’instaurer, soit l’un des deux l’accepte et l’autre le refuse, et il ne peut donc pas, non plus, s’instaurer, peu importe lequel des deux l’accepte ou le refuse.

Lorsqu’il s’agit d’êtres humains aspirant au Renouveau, il est, à tous points de vue, tout à fait logique que la Base de l’Échange acceptée des deux côtés soit une Charte comune.

Mais, qu’est-ce donc qui pousse un être humain à refuser l’échange volontaire?

Il y a là deux possibilités: Soit il ressent l’autre comme d’un genre trop différent du sien, soit, et c’est le plus fréquent, il craint la confrontation avec l’autre, et se dérobe.

Lorsqu’il est parlé ici de confrontation, il ne s’agit, naturellement, uniquement de confrontation purement objective entre les deux noyaux des deux êtres.

Il ne s’agit pas là d’une confrontation d’egos, donc une confrontation intellectuelle, visant à vouloir-mieux-savoir et à avoir-raison. Il s’agit de l’objective Puissance du plus fort en esprit.

Cela implique donc que celui qui se dérobe se ressent comme spirituellement plus faible, mais, surtout – ce qui est bien pire -, qu’il ne veut pas grandir!

Considérons, en effet, ce qui se passe lorsqu’un être humain se concentre en pensée. Sa pensée attire à lui des formes étrangères et, parce que ces formes étrangères se réunissent en une nouvelle forme, plus grande et plus puissante, la pensée initiale devint vigoureuse, et encore plus vigoureuse. Pour finir, elle le dépasse lui-même en émettant de puissantes ondes de force résultant de la concentration dont il fait preuve, transperce l’aura de sa propre personne et exerce alors, sur son entourage extérieur, une influence nettement reconnaissable.

Ceci est donc ce qui se passe lorsque quelqu’un fait l’effort, dans le Silence, de parvenir à une Réflexion approfondie.

Vu de l’extérieur, cela donne l’impression d’une attraction magnétique exercée par la personne. L’on a aussi l’impression que le penseur irradie quelque chose. Selon son genre particulier, c’est quelque chose qui sera perçu comme agréable ou comme désagréable. Cela attire ou cela repousse. C’est un ressenti!

En réalité, il ne s’agit pas, en l’occurrence, d’une émission, mais bien d’une attraction spirituelle, allant, non de l’intérieur vers l’extérieur, mais, dans l’autre sens, de l’extérieur vers l’intérieur.

En réalité, il n’y a pas d’irradiation, c’est tout au contraire, bel et bien, une attraction. Et c’est attraction provient du noyau de l’être. Le ressenti survenant chez les autres trouve son origine dans le fait que le penseur attire tout ce qui est spirituellement de genre semblable magnétiquement à lui. Et cette attraction se rend sensible pour son prochain

Si donc quelqu’un est objectivement fort, il attire, de ce fait, son prochain à lui, à condition, toutefois, que celui-ci soit sensible à son genre propre. Ce dernier point, trop souvent inconsidéré, est pourtant d’une importance capitale: L’on attire que ce qui est de son propre genre, et rien d’autre!

Autrement dit, il faut que la personne susceptible d’être attirée soit elle-même porteuse de quelque chose qui puisse être attiré. Sinon l’attraction ne peut pas avoir lieu… C’est bien il est fondamental de considérer le fait que seul le genre semblable est attiré (« Qui se ressemble, s’assemble! »).

Ce qui a pour corollaire que les genres non semblables, ou même dissemblables, ne peuvent pas être attirés ni mutuellement s’attirer…

Et puisqu’il est question de magnétisme, la comparaison avec l’Aimant est tout indiquée.

Imaginons un aimant très puissant: Il a beau être très puissant, il ne peut, autour de lui, attirer, par exemple, le bois, la pierre, le plastique, ou tout autre élément non ferreux.
La raison en est l’effet exercé par une Loi précise: La Loi d’Attraction du Genre Semblable.

Mais si le genre est semblable, dans la relation, l’autre ressent alors distinctement la force du penseur et, de ce fait,  la « sympathie » à son égard va s’éveiller…

Ceci est donc la claire indication que c’est lorsque l’on éprouve la force de l’autre que s’éveille la véritable sympathie.

La raison fondamentale pour cela est le genre spirituel de l’être humain qui, comme tout ce qui est spirituel et parce que cela fait partie de sa nature, exerce une attraction magnétique.

Et c’est donc aussi l’Explication pour le Processus, bien connu de tous, selon lequel le plus fort domine le plus faible, de par l’attraction, par un phénomène d' »aspiration ».

Le plus fort domine, parce qu’il prend, en attirant auto-activement à lui. Il ne peut rien contre cela. Et c’est aussi la raison pour laquelle est, en outre, encore pris au faible le peu qu’il a.

À cela une conséquence inévitable: Il devient dépendant.

Ce Processus est extrêmement important. Si deux êtres humains entrent en contact, automatiquement l’un, au moins, va, plus ou moins rapidement, ressentir la force de l’autre.

Il est, en effet, rare qu’au moment précis de la première rencontre deux êtres soient exactement de même Force intérieure.

Il est donc inévitable que l’un des deux ressente rapidement l’autre comme plus ou moins plus fort que lui. Et le plus fort ressentira aussi sa plus grande Force par rapport à celle du plus ou moins plus faible que lui.

Si le plus faible n’est pas vigilant, il risque donc d’être « vampirisé » par l’autre, même involontairement… La fausse mentalité actuelle pourrait alors crier qu’il n’est pas juste que « le plus riche » en Force prenne, en outre, au « plus pauvre » en Force le peu qu’il a…

Et pourtant, il n’y a là nulle injustice, mais cela s’effectue en fonction des Lois de l’Univers. Et c’est là que l’on vérifie, une fois de plus, que la Justice Intrinsèque tout comme, d’ailleurs, l’Amour Cosmique, par rapport à l’amour humain… est très différente de la « justice » humaine…

Et nous savons qu’il n’y a pas de différence entre « Lois Cosmiques » – en ce cas la Loi de l’Attraction du Genre Semblable – et « Lois de la Nature » (parmi lesquelles les lois de la physique), dont celles qui régissent, par exemple, le phénomène physique du magnétisme… Ce sont des Lois dont la vraie science peut étudier les effets.

Les lois de la physique – qui font partie des Lois de la Nature – ne sont que des ramifications des Lois Cosmiques. De haut en bas, les mêmes Principes et les mêmes Processus sont à l’œuvre… Car il n’y a pas de réelle séparation entre l’Au-delà et l’En-deçà…

La question qui se pose alors est donc celle-ci: « Que peut donc faire l’être humain « plus faible » – et, à cet égard, nous sommes tous « plus faibles » (de même aussi que nous sommes tous « plus forts » par rapport à de « plus faibles » que nous!), car, un jour, tout être humain, quasiment sans exception, rencontre quelqu’un de plus fort que lui… – pour lutter contre cette apparente injustice, autrement dit pour conserver ce qu’il a et ne pas devenir dépendant?!? »

Et la Réponse est toute simple: L’être humain a seulement besoin de se ressaisir, de correctement et fermement vouloir, et il en est protégé du risque de dépendance.

« Se ressaisir », donc ne pas se laisser aller à subir passivement l’ascendance de l’autre, résister, rassembler sa propre force…

Correctement et fermement vouloir, donc exercer son propre vouloir, un vouloir clair avec une intensité suffisante. Donc, ne pas seulement admirer la Force de l’autre, mais vouloir être fort, soi aussi!

Et c’est là que nous pouvons aussi mettre le doigt sur la corrélation entre le vouloir de l’esprit et la force qu’il déploie… La force d’un esprit résulte principalement de l’intensité de son vouloir…

Si quelqu’un « ne se ressaisit pas » et « ne veut pas correctement », il court le grand risque de devenir – ou de continuer à être -, oui, … un « esclave »!

Ce qui est fondamentalement en jeu, ici, est le fait que, par paresse, beaucoup deviennent dépendants en esprit et possèdent, parfois, en définitive, à peine encore, la faculté de cultiver leurs propres pensées (la « pensée unique »). « Non, vous n’aurez pas ma liberté de penser! », dit la chanson…

La dépendance d’esprit a pour corollaire l’incapacité d’exercer une pensée personnelle. Ainsi s’explique, autour de nous, l’affligeant spectacle de l’incapacité de penser par soi-même…, que certains appellent aussi la « pensée unique », dominante dans une société donnée…, en passe de devenir, à notre époque, à grand coups de coca-cola, de blue jean et de fast food, la pensée mondiale unique…

Arrivés à ce point de notre réflexion, une nouvelle question se pose, et que le lecteur attentif ne vas pas manquer de soulever: « Qu’en est-il si tous veulent être forts? Si, à personne, plus rien n’est à prendre? ». Autrement dit: « Comment puis-je encore m’enrichir si les moutons de Panurge ne veulent plus se laisser tondre? »

Et voici la réponse: Alors, chers lecteurs, il y aura Échange volontaire! Nous y voilà à ce fameux « Échange volontaire et libre », objet de notre présente réflexion…

La condition en est clairement donnée: Le véritable Échange volontaire ne peut exister qu’entre esprits qui, tous (cela commence à deux…), veulent être forts

Il ne peut donc pas exister entre un « {plus} fort » et un « {plus} faible », si le « {plus} faible » ne veut pas, simultanément, devenir aussi un « {plus} fort », au moins aussi fort que celui qu’il rencontre sur son chemin…

Et quel est le fondement (la base) de l’Échange volontaire? C’est une autre Loi de l’Univers qui dit que c’est uniquement dans le Donner que peut aussi exister un Recevoir.

Si, Membres d’un même Réseau d’Echanges, nous voulons échanger nos valeurs, il faut impérativement que je donne à un autre Membre pour recevoir de lui et qu’à son tour il me donne pour que je puisse, de nouveau, lui re-donner…

Et alors, en ce qui concerne notre relation il n’y a donc alors aucune stagnation, mais tout le médiocre s’en trouve éliminé. C’est tout le « challenge » que nous offre l’Echange volontaire en Réseau et c’est, pour tous, extrêmement promoteur.

Et c’est comme cela que la relation au sein du Réseau peut s’avérer très bénéfique pour nous tous. Car chacun qui veut y prendre part se doit, pous son propre bénéfice (« Charité bien ordonnée commence par soi-même! ») et celui des autres d’être intérieurement fort, il doit, en contact avec les autres, constamment renforcer son propre esprit, et, parce qu’il connaît les Lois de l’Univers, il sait que, pour cela, il a besoin de l’autre, qui le lit ou qui l’écoute… Il sait qu’il ne peut donc offrir que ce qu’il possède déjà en propre et pas ce qu’il ne possède pas encore…

Vouloir donner et souhaiter recevoir d’autrui…

Parce que c’est dans le Don de soi que l’on vit l’Amour et que c’est grâce à la Justice que le Don désintéressé permet, en retour, de recevoir, soi aussi…, et donc de re-donner, de même que, après avoir reçu, il est possible de rendre, ce qui permet à chacun(e) de recevoir encore…

Et je sais que Donner & Recevoir, dans l’Échange volontaire et libre, c’est cela la si importante Union …, sans laquelle aucune véritable progression ne peut avoir lieu…

Alors, avec la mise en place du Réseau voici l’invitation reçue par chaque visiteur du site: Nous tous qui nous rencontrons maintenant, soyons volontaires pour pratiquer l’Échange … volontaire!

Tout d’abord, chacun donne quelque chose qu’il a, dans sa vie, éprouvé ou expérimenté et, en retour, de la même manière, en relation avec ce qui, à un moment donné, nous préoccupe tous, les autres lui donnent quelque chose qu’ils ont, eux aussi, dans leur vie, éprouvé ou expérimenté…

Et qu’il soit encore dit ceci: De même qu’un être bienveillant et bien orienté n’a pas peur de l’autre, que l’autre n’ait pas, non plus, peur de lui!

Car, si quelqu’un rencontre, sur son chemin, quelqu’un d’autre qui soit plus fort que lui (il s’agit, bien sûr, uniquement de son être intérieur), il doit savoir que c’est grâce à cet autre qu’il va pouvoir grandir en esprit, et cela sera donc, pour son esprit impérissable, au lieu d’une perte, un gain total… Et s’il aspire à ce gain … son esprit grandira en force et en pouvoir d’attraction, et tout ce qui vit autour de lui en profitera aussi…

Et si c’est lui qui est plus fort que l’autre (là encore, il s’agit, bien sûr, uniquement de l’esprit!), l’autre ne craindra pas, il saura « d’instinct » (ou – plutôt, d’intuition!) que celui qu’il a en face de lui ne cherche pas à le dominer, mais souhaite ardemment pour lui qu’il grandisse en esprit, lui aussi, et il l’invitera non à subir son influence, mais à devenir fort, lui aussi, de sorte que, entre eux, tout le médiocre soit éliminé…

Ainsi, ils seront, tous les deux, à l’abri de la funeste stagnation… L’un apportera le meilleur de lui et l’autre lui apportera aussi  le meilleur de lui… Ils vivront l’Échange volontaire que la Vie souhaite pour nous tous, et pourront ainsi progressivement expérimenter aussi, simultanément, l’Union, condition nécessaire à tous les perfectionnements…

Car si un être humain veut seulement admirer l’autre, sans vouloir, pour le moins, l’égaler, il ne peut pas grandir, et leur relation n’aurait, en définitive, pour l’un comme pour l’autre, que peu d’intérêt… L’un se contenterait d’aduler l’autre avec nonchalance, et – si celui qui fait l’objet de ce culte de la personnalité l’acceptait – son orgueil, sa vanité et sa présomption ne feraient que s’accroître, tandis que les esprits des deux, en réalité non concernés, demeureraient paresseusement immobiles…

Et si l’un voulait accepter d’être placé, lui, par l’autre, sur un piédestal par rapport à cet autre, alors c’est le premier qui serait guetté par l’orgueil, la vanité et la présomption, et, en outre, il ne pourrait pas apporter ce qui est vivant…, et son apport demeurerait donc théorique, mort…, inutile!, et même, par conséquent, en définitive, puisque faisant perdre son précieux temps à son vis-à-vis, … nuisible!

Il ne s’agit donc plus de stérile et épuisant affrontement mais bien, désormais, d’une féconde et promotrice Émulation spirituelle!

La différence entre les deux est celle-ci :

Lors du combat égotique c’est l’épuisement qui arrive, tandis que, lors de l’Émulation, cependant, par répercussion, c’est un accroissement de Force encore plus grand qui arrive.

Il est un proverbe qui dit: « L’on a toujours besoin d’un plus petit que soi… ». Assurément, ce proverbe est juste, car si l’on donne à qui est plus petit que soi, selon la Loi du Donner et du recevoir, l’on va aussi pouvoir recevoir à son tour… Mais l’énoncé de la réalité a ici besoin d’être complété par un autre proverbe, que, s’il n’existe pas déjà, l’on peut formuler maintenant et qui dit:

« L’on a {aussi} toujours besoin d’un plus grand que soi… »

Car, dans ce constat réside aussi cette grande vertu – peut-être la plus grande … – qui s’appelle … Humilité, autrement dit l’authentique Savoir-Recevoir!

Échangeons donc volontairement, afin que, pour nous tous, il soit possible de dire:

« Petit esprit deviendra grand… ».